Quels sont les signes d’infertilité chez les hommes ?

Quand un couple tarde à concevoir, une cause masculine est impliquée dans environ 50 % des cas, seule ou en association avec un facteur féminin.

Et pourtant, beaucoup d’hommes ignorent les signes évocateurs d’un trouble de la fertilité. C’est un sujet encore tabou, souvent méconnu, et pourtant essentiel. Alors, quels sont les signes d’alerte ? Quand faut-il consulter ?

⚙️ Infertilité masculine : un bref rappel médical

On parle d’infertilité (ou d’hypofertilité) masculine lorsqu’un homme a des spermatozoides qui ont une capacité réduite à féconder un ovule.

Cela peut venir :

• d’un problème de production des spermatozoïdes (quantité ou qualité)

• d’une anomalie de transport (canaux obstrués, absence de canal)

• d’un trouble hormonal ou génétique

• ou encore de facteurs extérieurs : infections, exposition à la chaleur, tabac, alcool, etc.

🔍 Les signes qui peuvent alerter

Dans la majorité des cas, l’infertilité masculine est silencieuse : il n’y a pas de symptôme visible. Mais certains signes peuvent être évocateurs.

1. Des difficultés à concevoir

👉 Si après 12 mois de rapports réguliers sans contraception, la grossesse ne survient pas, cela justifie une exploration côté homme aussi.

2. Des troubles sexuels

• Érection difficile ou instable

• Ejaculation prématurée, absente ou douloureuse

• Baisse de libido

Ces symptômes peuvent être liés à un déséquilibre hormonal ou à des troubles plus profonds.

3. Des douleurs ou anomalies au niveau des testicules

• Gêne ou douleur persistante

• Testicule de petite taille ou asymétrique

Ces signes peuvent traduire une atteinte de la production spermatique.

4. Des antécédents médicaux ou chirurgicaux

• Antécédents d’infection génitale (ex : oreillons après la puberté)

• Traumatisme testiculaire

• Opérations (ex : hernie inguinale, testicule non descendu, chirurgie urologique)

Certains traitements (ex : chimiothérapie) peuvent aussi affecter durablement la fertilité.

5. Des troubles hormonaux associés

• Prise de poids importante

• Pilosité réduite

• Fatigue chronique

• Masse musculaire faible

Ces signes peuvent être le reflet d’un hypogonadisme (déficit en testostérone), à explorer en consultation.

Quels examens permettent de faire le point ?

🧪 Le spermogramme reste l’examen de base pour évaluer la fertilité masculine. 

Il s’agit de l’examen de référence pour évaluer :

• la concentration de spermatozoïdes,

• leur mobilité,

• leur morphologie.

C’est une première étape essentielle du bilan de fertilité masculine. Cependant, en cas d’anomalie, d’autres examens complémentaires peuvent être prescrits.

Si cela vous intéresse, vous pouvez consulter notre article spécialisé sur le sujet.

🧠 L'accompagnement psychologique

Certains hommes vivent mal l’idée de ne pas "être fertiles", ce qui peut affecter leur estime d’eux-mêmes et leur vie intime. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à recourir à un accompagnement psychologique.

🤝 À La Maison de la Fertilité, on s’occupe aussi de lui

➡️ L’homme est pleinement intégré dans le parcours. On recherche ensemble les causes pour avancer avec les bons outils.

Un urologue spécialisé en andrologie assure des consultations toutes les semaines à La Maison de la Fertilité.

Vous êtes en projet bébé et vous vous posez des questions sur la fertilité masculine ? 👨‍⚕️ N’attendez pas : un bilan simple permet souvent d’y voir plus clair très vite.

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 On est là pour vous accompagner, sans tabou, et avec bienveillance.

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📌 FAQ – Les 5 questions les plus fréquentes

1. Peut-on être infertile sans aucun symptôme ?  Oui, c’est même la majorité des cas. D’où l’importance d’un bilan précoce.

2. Un spermogramme anormal signifie-t-il que je suis stérile ?

Non. Un spermogramme peut révéler une altération de certains paramètres (concentration, mobilité, morphologie…) qui témoigne souvent d’une hypofertilité, c’est-à-dire une baisse des chances de concevoir naturellement, mais pas une impossibilité.

3. Le spermogramme est-il remboursé ? Oui, s’il est prescrit dans le cadre d’un bilan d’infertilité.

4. Peut-on améliorer la qualité du sperme ? Oui : arrêt du tabac, perte de poids, réduction du stress, arrêt du cannabis, meilleure hygiène de vie… 

5. Tabac, cannabis, alcool : un impact ? Oui, c'est prouvé scientifiquement. Ils altèrent la qualité du sperme. Le mieux : arrêter. N’hésitez pas à vous faire accompagner d’un spécialiste addictologue. 

6. Une varicocèle, c’est grave ? Elle peut altérer la production des spermatozoïdes, mais elle est souvent opérable.